#2

Il ne se passa rien de notoire pendant le reste du voyage. Ils descendirent à la même gare, où leurs chemins se séparèrent. Isabelle prit un vélo-taxi, bien qu’elle eût peu de bagages. Jacques préféra s’en aller à pied. Il n’était pas pressé, et aimait faire le chemin jusqu’à la villa familiale, en tirant sa grosse valise derrière lui. Il aimait descendre les rues étroites et calmes, sentir les odeurs qui émanaient des jardins en fleur et se mélangeaient à celle, plus légère, de la mer. Il aimait marcher dans l’air tiède de ce soir de printemps, et sentir son esprit s’apaiser, loin de l’agitation urbaine.

Posté dans 2011 - Sans titre | Commenter

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