#47

Pierre se réveilla dans une position très inconfortable. Il était avachi dans un fauteuil et avait la tête appuyée sur l’accoudoir.

Lena n’était plus dans son lit. Elle était dans la cuisine, en train de prendre un copieux petit-déjeuner.

– Salut ! lança-t-il. Bien dormi ?

– Oui, après ton arrivée, j’ai dormi comme un loir. Merci beaucoup pour cette nuit. Désolée de t’avoir dérangé, j’ai… paniqué.

– C’est pas grave. L’important, c’est que tu ailles bien.

Ses yeux se posèrent alors sur l’horloge. Dix heures et quart.

– Oulà, j’avais complètement oublié ! Je devais être au lycée à huit heures. Il faut vraiment que je me sauve, désolé.

Il prit sa veste, restée dans l’entrée. Ils avaient dû l’appeler, mais il n’avait rien entendu : son portable était resté dedans. Sur le palier, il fit la bise à Lena. Bise qui devint un baiser langoureux.

– A plus tard ! et encore désolée pour cette nuit !

– C’est rien !

Il fit le trajet vers le lycée sans vraiment y penser. Son esprit était occupé par d’autres sujets. Il ne savait vraiment plus où il en était avec Lena. Ou plutôt, si, les choses devenaient de plus en plus claires. Ce qui ne lui déplaisait pas.ait p

Il avait oublié de lui demander ce qu’il s’était passé ces derniers jours, pourquoi elle ne lui répondait pas. Tout ce mystère l’intriguait au plus haut point.

Au lycée, on lui fit des reproches, mais sans plus. La surveillance des examens était entièrement robotisée ; la présence humaine n’était nécessaire que d’un point de vue légal, et pour suppléer aux caméras en cas de problème technique. C’était surtout de la figuration, pendant quatre jours. Il y avait plus intéressant, comme tâche…

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